Avec l’Enfant
Papillon, nous voilà plongé dans un monde étrange, « La Cité », retranché
ou plutôt cloitré derrière une muraille électrifiée, depuis plus d’un siècle.
Les pires
histoires se colportent sur ce qui se passe au-delà du mur. Rumeurs
soigneusement entretenues par les militaires qui régissent la Cité.
A l’intérieur,
plusieurs « territoires » accueillent chacun une partie de la
population, divisée en castes, avec des liens aussi sombres que rigides entre
elles.
Les différentes
strates de cette population hiérarchisée se croisent, parfois sans se voir,
vivant avec des niveaux de vie très dissemblables. L’opulence y côtoie la
misère la plus noire.
Et, dans cet
univers figé, sans espoir ni projets ou avenir, une étincelle d’envie de Vie va
renaître dans le cœur d’une jeune fille, militaire par tradition familiale.
Elle va essayer de reprendre la quête secrète, initiée par son père et le
meilleur ami de celui-ci. Ce dernier va devenir le mentor de Maïa lorsque son
papa disparaît.
Au cours de
cette quête, il va lui falloir passer au-dessus de bien des préjugés.
J’ai beaucoup
aimé cette découverte de l’autre, cette capacité d’aller au-delà de l’apparence
ou des convenances pour arriver à surmonter la différence afin de se projeter
dans un futur imaginé par-delà le mur.