"Projet Anastasis" de Jacques Vandroux

Lecture faite en décembre 2014 :

5 étoiles sans hésiter au sapin de ce conte de Noël.

En lecteur sérieux et responsable, j’avais décidé se savourer ce roman de « l’avent » à un train de sénateur… J’ai tenu tout le début de la semaine et puis, hier soir, j’ai craqué. Il a fallu que je dévore les chapitres, les uns après les autres, jusqu’à tôt ce matin. L’on se sent emporté par cette folle course au pouvoir, par ces divers personnages attachants ou au contraire exécrables, ces rebondissements internationaux, cette plongée dans un passé trouble jusqu’à pouvoir enfin déguster une « caïpirinha » sur la terrasse du mas provençal.

Malgré l’avertissement de l’auteur, on ne peut s’empêcher de penser : — « Et si tout ou partie de cette histoire était vrai… »

Heureusement, conte de Noël oblige, on arrive, essoufflé et les yeux emplis d’ailleurs à la nuit de Noël où tout s’arrange.

Merci à Jacques Vandroux de ces moments de pur bonheur. À lire absolument !!!

"Dinosaures Blues" Tome 4 de "Les sexagénaires énervés" de Chris Tabbart

C’est un vrai bonheur de retrouver nos trois compères. Même si des présences féminines ont adouci leur quotidien et un peu espacé leurs relations, leur amitié reste profonde et indéfectible.

Aussi, lorsqu’il faut défendre la dulcinée de l’un d’eux, injustement soupçonnée d'un meurtre sordide, nos trois mousquetaires reprennent du service comme un seul homme.

Si j’avais pu, je serais allé m'isoler au calme, loin de toute agitation parasite, pour savourer le quatrième volet des aventures de nos « Sexagénaires énervés » dans le "jas troglodyte" de "Louisa".

"Les sexagénaires énervés" Tome 1 à 3 de Chris Tabbart

J'ai lu avec infiniment de bonheur et de plaisir les 3 premiers tomes des "Sexagénaires énervés". Merci pour ces moments de lecture où l'on voit les paysages du haut Verdon, des Alpes de Haute Provence, où l'on hume à plein nez les senteurs de Provence, où l'on caresse les animaux de ces trois "classards" forts sympathiques. Que du bonheur... Je le recommande à tous ceux qui ont envie de lire de bonnes histoires de terroir, d'amitié, de suspense !

La réflexion du jour...

Lecteur de toujours, j'ai découvert la liseuse électronique grâce à ma fille, aujourd'hui auteure éditée.

Dans les tout premiers livres électroniques (eBooks) que j'ai lus, il y a eu "Les pierres couchées" de Jacques Vandroux.

Ce fut un vrai moment de bonheur et lorsque, à la fin du livre, j'ai découvert l'adresse courriel de Jacques, j'ai pensé : "Il faut lui dire que tu as aimé...".

Et le 11 août 2012, je lui ai envoyé :

Bonjour,

Je viens de terminer la lecture de votre livre «Les pierres couchées».

Merci pour ces moments magiques où vous lire m'a amené à des lieues et à des siècles de mon quotidien.

Merci infiniment

Pour moi, c'était alors une "bouteille à la mer"...

Loin de moi l'idée de recevoir une réponse et pourtant, le 20 août, jour de la St Bernard, j'ai reçu une réponse :

Bonjour Bernard,

 Merci pour votre mail sympa. Je suis très heureux que vous ayez pu passer un bon moment. C'est toujours agréable quand on peut partager l'énergie qu'on a mis dans un livre avec un lecteur.../...

Et depuis j'ai d'autres échanges avec des auteurs que j'apprécie, sur les réseaux sociaux entre autres.

Depuis la création de ce blog, je me rends compte que mes commentaires deviennent plus longs, plus fournis que les avis que je postais jusqu'à présent sur Amazon. Cependant, il me semble important de mettre en ligne ces avis, même s’ils sont beaucoup plus succincts, ne serait-ce que par égard à des auteurs que j'ai dévoré, que j'aime beaucoup et qui sont à peine représentés ici.

Et pour ne citer que les deux principaux : Jacques Vandroux et Chris Tabbart.

Espérant qu'ils ne me tiendront pas rigueur de cette concision.

Je pense que pour qu'un commentaire soit fidèle au ressenti de la lecture, il doit être fait "à chaud".

Je le rédige puis, après avoir "consulté l'oreiller", je le reprends le lendemain avant de le publier.

Tout cela pour dire que la longueur de mes commentaires n’est pas proportionnelle au plaisir que j'ai pris à lire le livre...

"La vengeance de Marie-Antoinette" de Fred Roigoon

Un monde bizarre où un satellite gère le réseau routier en régulant la vitesse des véhicules, où une société secrète tient en son pouvoir tous les décideurs et où quelques irréductibles royalistes rêvent de remettre le dernier descendant des rois de France au pouvoir.

Fred Roigoon nous amène dans cette France qui va mal et que découvre Romain, après quinze ans passés en prison pour un enlèvement qu’il n’a pas commis. Ce dernier ne va avoir de cesse de comprendre et de retrouver celle par qui son malheur est arrivé. Très vite il va se trouver confronté à Yannick, policier atypique, qui lui aussi aimerait bien comprendre. Ces deux hommes, que tout semble opposer, vont tomber amoureux de la même jeune femme. Ils vont se retrouver, associés malgré eux, dans une même quête qui va les conduire, à travers l’histoire et les arcanes du pouvoir, à s’engager au service de la même cause, même si ce n’était au départ pas la leur.

Marie, Romain et Yannick vont ainsi côtoyer de nombreux personnages, tous obscurément différents de l’image qu’ils véhiculent, jusqu’à mettre à mal l’ordre établi.

Guidés par l’ombre de Marie-Antoinette, ils vont finir par percer à jour toutes ces intrigues qui durent depuis plus de deux siècles.

Et là, Fred Roigoon nous laisse imaginer quel pourrait être le monde nouveau né de tous ces bouleversements.

Un roman qui, une fois commencé, ne vous lâche plus…

"#Opération Jésus" de Fred Roigoon

La nouvelle, relayée par les réseaux sociaux,  se répand comme une trainée de poudre: « A Jérusalem, un jeune homme, sorti de nulle part, guérit de façon miraculeuse toutes sortes de maux ».

L’image est trop symbolique pour ne pas tenter d’y trouver une résonnance avec l’histoire de Jésus et les évangiles. Servi par un physique charismatique, ce jeune homme ne se revendique d’aucune religion, mais il se réfère au Père Universel, au Maître…

De nombreux représentants de diverses communautés, religions ou officines gouvernementales vont s’intéresser de près à ce phénomène…

Les guérisons qu’il semble susciter, de plus en plus commentées par les médias, vont entrainer un immense espoir pour tous ceux qui souffrent de maux incurables. C’est ainsi que même la famille du Président des États-Unis va faire appel à lui.

Ainsi vont se retrouver à Jérusalem des individus qu’à priori rien ne rassemble, mandatés par leurs commanditaires respectifs. Au fil de ce récit prenant, l’on découvre que certains ont un passé commun ou des moments de vie partagée qui viennent parasiter leurs diverses rencontres. À côté des émissaires du Vatican, des services spéciaux français, américains, israéliens ou palestiniens, se dévoile un groupe pharmaceutique pour le moins opaque.

De rebondissements en coups de théâtre, ce roman où génétique, nouvelles technologies et textes anciens ne font pas obligatoirement bon ménage, vous emporte dans un maelstrom qui ne cesse qu’avec le mot FIN.

Un passionnant moment de lecture qui m’a agréablement rappelé les plus grands thrillers que j’ai eu l’occasion de lire.

Merci à  Fred Roigoon. J’ai adoré… À lire absolument !!!

"Pas de deux" 2/5 de "Premier Rôle" T1 de Fanny André

Dans cet épisode, Thia, bien qu’ayant cru débuter une possible aventure avec Jackson va se rapprocher de Maden. Et c’est à un étrange « pas de deux » qu’ils vont se livrer… Je fais un pas vers toi… puis je fais machine arrière de deux… Tout au long de cet épisode, on les découvre, à la fois très dissemblables et pourtant très proches par leur sensibilité et leur pudeur réciproques… Cette relation qui semble naître va nous donner une irrépressible envie de lire très vite l’épisode 3 pour en apprendre plus sur leur histoire.

"Le secret de la Montagne Noire" : "Les amants de la bergerie" de Bruno Combes

Une histoire de terroir qui captive

J'ai beaucoup aimé cette quête de soi dans un décor de terroir "bien de chez nous". Cette jeune fille qui décide une retraite pour se trouver est très attachante. Insolite, aller dans un lieu de silence pour s'écouter et rompre avec l'omerta familiale. Et ça fonctionne... Les secrets qui engluent les familles dans des non-dits qui étouffent... La tyrannie de cette grand-mère qui veut tout régenter au nom de la respectabilité et de la propriété... Un agréable voyage dans cette montagne noire qui donne envie d'être mieux connue... À lire sans hésiter !

"Cohabitation interdite" de Patrick Philippart

Alice et Guillaume, tous deux proches de la quarantaine, sont politiciens. Ils sont membres de partis qui s’opposent.

Leur première rencontre sur un plateau de télévision est pour le moins explosive.

Ils ont tous deux grandi avec l’ambition de faire une carrière politique.

Alice, fille de sénateur, issue d’une famille aisée, est « tombée dedans » quand elle était petite. Son parti est aux affaires.

Guillaume, de milieu plus modeste, est fils d’un syndicaliste. Il a dû lutter pour se faire un nom et une place dans l’opposition.

Une deuxième rencontre, aussi improbable qu’inattendue, lors d’un colloque en province, va les faire se croiser à nouveau.

Seuls, loin de Paris et des appareils politiques, à la sortie d’un repas peut-être trop arrosé, ils vont tomber dans les bras l’un de l’autre. De là, ils vont apprendre à se connaitre, se découvrir et s’attacher l’un à l’autre. Désormais, ils vont devoir se cacher, se battre contre leur parti respectif et leurs luttes intestines jusqu’à s’interroger sur le bienfondé de cet amour à priori impossible, en essayant de le concilier avec leurs ambitions respectives.

Les luttes de pouvoir, les conseillers en image et en communication, la fidélité à leurs engagements politiques vont essayer de mettre à mal cette relation qui transcende ces deux êtres. Ils vont devoir « grandir » et s’assumer.

Cette promenade à leurs côtés, dans un monde dont on ne connait que l’image que l’on veut bien nous en donner est très prenante et c’est, presque essoufflé, ému par leurs choix respectifs que l’on arrive au terme de cette histoire que l’on voudrait voir se continuer.