Quel réveil brutal, dès la première page...
On devine ou on suppose l’explosion d’une
centrale nucléaire dans la vallée du Rhône…
Et si cela nous arrivait ????
Vincent était donc un visionnaire...
Ce deuxième tome est un vrai régal... qui
interroge, comme a pu le faire le T1.
Les rares survivants découvrent avec
stupéfaction ce qu’il reste des lieux qu’ils connaissaient. Heureusement, s’implante
en eux un besoin impérieux de rejoindre Louisa dans sa montagne sans même
savoir ce qu’il lui est arrivé. « Nous
allons nous aussi dans un lieu isolé et sans doute préservé, un lieu habité par
une sorte d’ermite qui vit en symbiose avec la nature qui l’entoure.»
Un groupe vient du Nord alors que l’autre vient
du Sud. Leurs parcours vont être émaillés d’incidents propres à montrer comment,
dans le malheur, l’homme a une fâcheuse propension à devenir farouchement individualiste.
Louisa elle aussi essaye de gérer cet après
bien surprenant. Qu’est-il survenu pour que Mère Nature réagisse de si bizarre
façon ? « Mon Dieu, mais qu’ont-ils
fait ? »
Au terme de leurs périples respectifs, va se
retrouver aux côtés de Louisa dans sa vallée perdue une petite communauté
hétéroclite qui va entamer une nouvelle vie. Pour s’y inscrire, ils vont se donner
un nom « Les compagnons de l’aube »
À lire absolument.
Et pour terminer, une des dernières phrases du
livre :"...Sinon à quoi bon
recommencer, si c'est pour refaire un monde dans lequel l'égoïsme aura encore
force de loi ? .." et « Puissions-nous
engendrer un monde différent et respectueux du vivant sous toutes ses formes… »