C'est toujours avec
autant de plaisir que l'on retrouve dans ce sixième volet de la série "Les Sexagénaires
Énervés" nos trois sympathiques amis. Au fil des tomes, ils sont aussi un
peu devenus les nôtres !
Un peu amortis par l’âge,
par le quotidien, par les compagnes respectives qui les font évoluer différemment.
Mais il n’en faut pas
beaucoup pour que l’indéfectible amitié qui les lie les conduise à nouveau sur
le sentier de la guerre. Hélios a disparu et Albert et José abandonnent tout
pour le retrouver. Ils vont même, à cette occasion, trouver un allié improbable
dont ils auraient préféré, viscéralement, se méfier.
Contrairement à son
habitude, Chris Tabbart nous immerge dans les bas-fonds de Marseille plutôt que
dans quelque paysage magique qu’elle sait si bien nous faire partager.
De nouveaux
personnages apparaissent, admirablement décrits… De vieux souteneurs, un curé
défroqué, une professeure de collège et une policière bien singulière vont
ainsi interférer dans cette intrigue qui captive et passionne.
Même si, en apparence,
Albert et José ont vieilli, ils retrouvent des ailes et toute leur vitalité pour
voler au secours de leur ami.
Dans ce sixième tome,
Chris nous entraîne même aux portes du néant en nous contant, avec sa plume
toujours aussi plaisante, une expérience de mort imminente… mais chut ! je
ne peux en dévoiler plus… A vos liseuses !!!
Et, encore une fois, c’est
sur la terrasse de la Bastide qu’on les laisse récupérer de cette folle
aventure.
Vous comprenez qu’une
fois de plus, j’ai adoré. Un seul conseil et pour le cas où vous ne connaîtriez
pas « Les sexagénaires énervés », si vous avez plaisir à lire de
belles histoires qui sentent bon « le chez-nous », bien écrites,
allez-y !!! Vous ne serez pas déçus…